dimanche 16 février 2014

#aunouveauprintemps#


J'ai ouvert les yeux avec le jour, j'ai soupiré, je me suis dit tiens, c'est aujourd'hui, et je me suis demandé si quelque chose avait changé, et non, tout était comme avant.
A peu de chose près.

Un "si j'étais toi, je regarderais au dessus de l'armoire qui est à côté de ton lit" m'a tirée de sous la couette.
Curiosité oblige.
Mon cœur s'est emballé, et mes lèvres se sont étendues d'une oreille à l'autre.
Me voilà tout debout sur le matelas, je me hausse même un peu sur la pointe des pieds encore pour mieux voir, être plus grande, plus haute.
Le petit paquet caché là, que je n'aurais même pas soupçonné.
Je me rassois, en tailleur, comme une gamine, oh làlà oh làlà oh làlà, mais qu'est ce que c'est que donc ça? et puis je me remets debout, je l'attrape sans tomber, ce serait bien bête d'avoir son premier plâtre aujourd'hui, et voilà.
J'attends. Immobile. Figée. Je regarde le joli paquet, je me demande bien ce que c'est, si ça casse, si ça se mange, si ça se pose.
Et je me mets à pleurer.
De bonheur.
Premier rayon de soleil.




Les miens pensent à moi, ils ont mis sur mon mur FB une photo rigolote, je les imagine poser au petit matin, en se préparant dans la salle de bain, en regardant l'heure mais en prenant le temps quand même, en fermant les yeux c'est comme s'ils étaient là avec moi, ou plutôt moi parmi eux, et j'en ai plein le cœur, plein la tête.
Deuxième rayon de soleil.
 
 

Je reviens à mon paquet, je ne l'ai pas encore ouvert, ça m'intrigue, et en même temps j'ai peur qu'en l'ouvrant tout disparaisse pouf hop, envolé en fumée.
Le papier s'ébruite sous mes doigts, je jette un coup d'œil à peine le premier pli déplié, je ne devine rien, bon y'a pas photo, faut que je déballe tout, en entier.
Je tire délicatement le carton, c'est du Kenzo.
Kenzo inconnu, Kenzo joli, Kenzo qui intrigue.
Kenzo qui sent bon.
Kenzo à la rose.
Kenzo inédit.
J'aime/je kiffe/j'adore.

Dehors ça se grise. D'habitude il fait beau, pour mon nouveau printemps.
Mais m'en fous, je suis heureuse. D'habitude, je ne le suis pas.

Il y avait des crêpes pour la fête.
On a pêché à la ligne, attrape ton canard et viens chercher ton cadeau.
On a mangé (mangé mangé mangé), goûté (à toutes les crêpes), rigolé, posé (j'ai pris des photos bien sûr!), râlé aussi.
J'ai trainé dans les boutiques, fouiné, cherché, eu des idées, eu des envies.
Je suis rentrée avec le jour couchant.

On est reparties dans la nuit s'abriter à l'italien.
Tchin au Monbazillac, les heures ont tourné et la journée a fini par prendre fin.

Ca y est c'est fini, je ne grandis plus.
Je vieillis.

#aunouveauprintemps#



 
















 
 
 

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