vendredi 13 décembre 2013

#lecture#

Extraits de Billie, d'Anna Gavalda.
Très négativement critiqué.
Mais à chacun son noble avis...





" Je regardais toutes ces étoiles et je cherchais la nôtre.
  Parce que nous en avions une, c'était une certitude. Pas une chacun, malheureusement, mais une pour nous deux. une petite veilleuse en colocation. Oui, une bonne petite loupiote qui nous avait trouvés le jour où on s'était rencontrés et qui, bon an mal an, avait fait du bon boulot jusque-là.
  OK, ces dernières heures, elle avait un peu merdé, mais tout s'était éclairci depuis...
  Elle se pomponnait, la Pomponnette.
  Elle vidait son spray paillettes de chez Sephorus.
  Hé! Normal, c'était la nôtre! Elle allait quand même pas tenir la chandelle de l'Eternel pendant que ses copines se barraient au feu d'artifice!

  Je la cherchais.
  Je les passais toutes en revue pour la trouver parce que j'avais des trucs à lui dire... A lui rappeler...

  Je la cherchais pour la convaincre de nous aider encore une fois.
  Malgrè nous.
  Malgrè moi, surtout...
  Oui. Puisque tout était de ma faute, c'était à moi d'aller lui toquer la pointe pour qu'elle réactive sa hotline.
  Les autres, elles étaient belles eussi, mais j'en avais rien à f... pardon, je m'en moquais, alors qu'elle, si je la rebriefais de tout mon coeur, j'étais sûre qu'elle se laisserait de nouveau infléchir..."



"Il n'arrêtait pas de me demander ça va? ça va? parce qu'il voyait bien que ça n'allait pas du tout et je répondais oui, oui, mais vraiment, j'étais super mal à l'aise.
  Et puis je m'y suis faite...
  Comme à l'école, je laissais mes défenses à la porte et je changeais de dimension."


" J'étais... émerveillée.
  Exactement comme tout à l'heure quand j'ai voulu ravaler mes larmes et que j'ai vu le ciel en entier...
  Le coussin que je serrais fort dans mes bras, c'était comme si j'avais posé un sourire dessus.
  Je ne faisais que sourire."

"Mais c'est vrai que c'est dommage parce que le plus beau de cette scène, tu verras, c'est tout à la fin, quand Perdican s'énerve et explique à Camille que oui, tous les hommes sont des nazes et que oui, toutes les femmes sont des morues, mais qu'il n'y a rien de plus beau au monde que ce qui se passe entre un naze et une morue quand ils s'aiment..."

"On le savait, et on savait que l'autre le savait aussi.
  On le savait, que c'était notre dernière chance et qu'on tenait là notre revanche sur toutes ces années de solitude passées au milieu des nazes et des morues du monde entier.
  Oui. On a rien dit et on a regardé par la fenêtre pour redescendre en pression, mais on le savait.
  Qu'en vrai, nous aussi, on était beaux..."

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