lundi 23 décembre 2013

#i’mwalkingintherain#


La pluie s’est levée.

Le câlin du chien quand je rode dans l’appart en me réveillant.
Et, en mode cocooning dans le canap’, je me dis qu’il va bien falloir que je me bouge un peu.

A l’arrêt de bus, se dire que le monde est petit et qu’on retombe toujours sur ses pattes.
J’ai dû être chat dans une vie antérieure.

S’arrêter sans connaitre le nom de l’arrêt, juste à se repérer. 
Descendre, aller à contre-sens des autres, et vadrouiller.
Non, je ne suis pas en sucre, et c’est pas un peu d’eau qui me fera fondre.

Les rues se sont ternies.
Les parapluies sont de sortie.
Mais les vitrines sont toujours aux couleurs de Noël et illuminent les mirettes malgré tout.

Courir après le cadeau.
Mais c'est encombrant comme cadeau, et puis je ne sais plus trop où j'ai vu les bonnes boutiques, il faut que je les cherche, pas facile de s'arrêter sans lèche-vitriner sur le reste, et puis voilà hop, je pousse la porte du Bagelstein.

Entrée dans un autre monde.
Ca commence sur la porte, ça s'affiche sur les murs, et y'a même de la couleur et des fausses dédicaces.
J'adore.
 
Bagel salé.
Bagel sucré.
Capuccino.
Heureuse.
 
J'ai même les codes du wifi en douce par le gérant.
Elle est pas belle la vie?
 
Repartir de bon pied.
Trouver la boutique.
Trainer.
Hésiter et repartir.
Mais sans papier cadeau parce que je n'en ai qu'un bout seulement.

Les montagnes ont la tête dans les nuages.
J'ai la mienne sous la capuche.
 
#i’mwalkingintherain#
 





























 

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