lundi 16 septembre 2013

#onaeuraisondesmachinesàsous#


Dès notre arrivée, ça avait été programmé: un soir, le Casino.

 
On s'est donc apprêtés.
Plus de sel, plus de sable, plus d'huile qui sent les vacances.
J'ai troqué les tongs contre les talons et le maillot contre une tenue habillée, et on est partis.

 
De dehors, le Casino scintille, clignote, on le voit de loin et ça brille sur les pare-brise.
En dedans, du monde partout. Ca grouille, ça fourmille, ça s'assoit, ça repart. Les gains tombent, on se croirait à Fort Boyard, on glisse les mains pour attraper les jetons qui blasent les perdants.

 
Et puis on mise, on gagne, on remise, on y croit, on s'enflamme, on perd les gains accumulés, on commence à être nous aussi blasés, et on tente un dernier coup sans trop y croire.


"Hé regarde!"

J'avais détourné les yeux quelques instants, et quand je les repose sur la machine, le triple sept est aligné, et le compteur monte.


Il s'arrête, raisonnable et fier.
Pour fêter "ça", on boit un coup sur la terrasse.


Ca clignote toujours autour de nous.

 

#onaeuraisondesmachinesàsous#
 
 







 

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