Dès notre arrivée, ça
avait été programmé: un soir, le Casino.
On s'est donc apprêtés.
Plus de sel, plus de
sable, plus d'huile qui sent les vacances.
J'ai troqué les tongs
contre les talons et le maillot contre une tenue habillée, et on est partis.
De dehors, le Casino
scintille, clignote, on le voit de loin et ça brille sur les pare-brise.
En dedans, du monde
partout. Ca grouille, ça fourmille, ça s'assoit, ça repart. Les gains tombent,
on se croirait à Fort Boyard, on glisse les mains pour attraper les jetons qui
blasent les perdants.
Et puis on mise, on
gagne, on remise, on y croit, on s'enflamme, on perd les gains accumulés, on
commence à être nous aussi blasés, et on tente un dernier coup sans trop y
croire.
"Hé regarde!"
J'avais détourné les yeux
quelques instants, et quand je les repose sur la machine, le triple sept est aligné,
et le compteur monte.
Il s'arrête, raisonnable
et fier.
Pour fêter
"ça", on boit un coup sur la terrasse.
Ca clignote toujours
autour de nous.
#onaeuraisondesmachinesàsous#
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